Ils partagent leurs aventures... 200 - 400 - 600 - 1000 - 1200 -
Partez avec eux sur les routes...
Un article de presse :
Le lien strava :
Le compte rendu :
CR RENNES BREST RENNES
Voilà bien longtemps que je voulais me tester seule sur un brevet.. depuis mes premiers brevets en 1999, je les ai toujours réalisé en groupe, cette fois je ne me laisse pas emportés par mes Amitiés. Je garde mon Cap, je pars seule et me gère seule quoiqu’il arrive….
3h du mat, en route pour le départ il fait 19° nous sommes en alerte Orange, autant dire que ce qui s’annonce va pas être en notre faveur mais pas question d’y renoncer….
Je retrouve au départ des connaissances Papou (je l’avais pas reconnu )eheh, trop sage dans le box à vélo ca me fait super plaisir de le revoir, mais si je me suis pas épanché devant lui, quand même !
Puis Pitchoum, Alain Q « tout simplement » ..heu Peter ? ma mémoire défaille (en vélo couché avec un guidon haut devant qui m’a conseillé « Patience dans les côtes ma Cath)…il se reconnaitra, Phil35 mais pas sur son vélo !! Roule Toujours, Pierrot et Kipousses Mes Amis au grand Cœur et bien sur et Roland qui nous a fait un SUPER ACCUEIL même si la cote, moindre que prévu m’a fait mal mal , mais vraiment super ! un matelas, au chaud, un sandwich et ptit dej vraiment MERCI Roland !!!
Avant de débuter je remercie tous les bénévoles qui se sont levés comme nous, mais pour notre confort à nous, pour nous permettre de vivre notre Passion, de nous donner la pêche et tous les encouragements pour que nous allions au bout de ce Défi et oui parce que là c’était vraiment un défi à relever. MERCI MERCI et une attention Toute particulière à Raymonde qui a été là du départ à mon arrivée avec un grand sourire ça m’a fait très chaud au cœur
Mais revenons à ce CR que vous attendez je suis sur avec impatience ….
Je ne pourrais vous donner moyenne et temps roulé et pauses, mon gps s’est coupé (piles) en route et à enregistrer le retour chez moi en voiture donc vous n’aurez que mes ressentis et ma mémoire de quelques chiffres (normal pour une comptable)
5h je pars dans un groupe, des vélocouchés sont là et un Vm qui devant mon mon Respect de faire un 600 en vm me répond « oui mais je serai l’abris quand il va pleuvoir » .. heu t’as dit quoi Pitchoun ?? c’est vraiment super chouette, il fait chaud, mais les éclairs zèbres déjà le ciel le groupe pars sagement, et s’étiole tout doucement chacun trouvant sa roue, son équipier ou pas….Vieux Vy sur Couesnon , contrôle « secret » par Phil35 avec Alain le photographe, surprise pour les resquilleurs ou les têtes en l’air… hein Papou !! bref Phil ne veut pas me laisse repartir tant que Cricri (Roule toujours) ne soit pas là (il attends son groupe) perdu au départ….
Et non il ne m’a pas piqué mon string…
Je repars à mon rythme cette partie de parcours est mon terrain de jeux, pas de surprise je connais bien, sauf que les éclairs se transforment en déluge de pluie, je mets le « plastique » option faite qu’au final mieux que le goretex… je l’enfile, certains VD me demande si ma baignoire se remplit bien, j’ai apprécié cet humour et non la mousse du siège fait que je ne baigne pas dans une mare d’eau, certains se réfugient, mais non l’expérience me dit que chaque petits arrêts , tu le payes à la fin, et tout ce qui est pris est pris… donc je roule la tête dans les épaules et le visage bien protégé par mon casque à visière..
Les kms défilent et le pointage à Loudéac arrive vite 12h59 , je vais bien, les jambes sont là, pas de souci de vélo, mais là je sais que je rentre dans le dur ,
Loudéac/Carhaix est toujours très compliqué pour moi, mais je me dis que j’ai moins de kms que lorsqu’on y arrive au PBP, je vois le groupe de Cricri, sur la route, donc je suis dans le bon tempo, mais je reste autonome et pourtant que je les aimes mes ptits mecs Cricri Pierrot et Kipousse, mais là je laisse ma place à une nouvelle « Géraldine » qu’ils ont pris sous leurs petits ailes de mecs et l’amener au bout, comme ils l’ont fait avec ma juju à ses débuts ..
Les bosses s’enchaînent la douche est intermittente j’ai quitté le plastique pour un simple coupe vent qui me suffit, de toute façon j suis trempée parce que j’ai découvert un désagrément en vélo couché…
L’eau s’infiltre par mes ptits poignées tout mignon.. et j’ai les coudes qui baigne dans la cuvette d’eau
Et non en vélocouché je n’ai pas eu un « bidet » non j’ai eu un « lavacoude » !! Qui m’oblige à baisser les bras régulièrement pour m’alléger du poids de l’eau !!
Le moral et les jambes vont super bien. A Carhaix je fais la connaissance de Philippe en VD que j’ai pris sur le moment pour un Anglais.. je lui posais en anglais la question de savoir d’où il venait .. et quand il m’a répondu dans un anglais pitoyable un blabla finissant par PARisss , lui ai répondu que je comprenais rien, il m’a parlé en français… fou rire garantie !!!
Nous avons fait un bout de route ensemble fonction des aléas bosses et descentes, mais lui est plutôt mal il a déjà maloku…… le pauvre il est pas rendu…
Les Monts d’arrhées de Jour mais dans un brouillard à couper au couteau, lampe obligatoire, j’entame Roc Tredudon et que vois je en face ?? ben les premiers qui rentrent une ptite dizaine ,pfff je leur fait un coucou et continue ma route vers Brest, à Sizun je me perds et comprend rien à ce gps.. misère misère, je tournicote et tounicote, j’enrage, impossible de me repérer, je finirai par y arriver mais je pointe juste avant minuit La Forest Landerneau, pas grave l’accueil est chaleureux Roland est là , hop un sandwich vite avalé et je demande à être réveillé en même temps que mes Amis Cricri…
Donc dodo 1h30.. ça pique un peu, les jambes sont dures, très dures,…. Je ne suis pas prête quand ils partent, je pars 15 mn derrière, mais je ne les reverrais pas, j’ai jamais pu revenir sur eux…
Je m’accroche à mon objectif de finir à 21h, donc je me motive et roule roule, Philippe me rejoins à la faveur des bosses, il est pas bien, ses fesses sont semblent t elles en sang, et il n’a pas pris de cuissard de rechange (à ces mecs….. ) on va pas cesser de se retrouver jusqu’à Carhaix où nous prenons notre ptit dej ensemble il est 8h24 j’ai mal aux jambes c’est vraiment dur et je sais que c’est pas fini…. Je devrais en baver jusqu’à Loudéac… je repars devant ne voulant pas perdre de temps et je laisse philippe manger son panini…
Arrivée à « le Bodéo » je me trompe de route, une descente pour rien qu’il faut remonter je peste, et j’ai mal mal,…. Philippe me rejoins et roule devant et enquille tout droit vers Mur de Bretagne, grave erreur je siffle autant que je peux, mais il file, tant pis peut pas le rejoindre … pas question de remonter cette côte, j’ai mangé mon pain blanc, je suis en train de défaillir… je me suis arrêté pour moi prendre la bonne route, mais j’arrive même plus à démarrer correctement.. et je finis le cul parterre…..
C’est dur, un brevet toute seule, personne pour vous soutenir, vous obligez à garder un rythme, à te dépasser quand tu as mal, à te mettre dans sa roue pour te protéger du vent, non personne, moi avec moi , mais je ne suis pas abattue, non j’ai seulement très mal aux cuisses, le travail en salle n’est pas suffisant encore et les kilomètres depuis janvier insuffisants aussi.. 2800 km. L’année prochaine il me faudra vraiment me focaliser sur la prépa, à 55 ans, il ne faut rien négliger pour aller au bout de Ses Rêves….
Philippe ne reviendra pas …et pas vue à l’arrivée quand je suis reparti il était 23h30…
Loudéac enfin !!! je suis rincée, je trouve le même bar, je bois un coca vite fait, pointe et repars, je sais que je suis en retard sur mon objectif, je tente bien d’accélérer mais les fessiers et genoux s’en mêlent plus de répit, mon corps n’est que douleurs, tout est dans la tête, alors je me motive pour garder l’allure, j’ai encore 18.8 de moyenne roulée, c’est moins pire que je croyais mais je rame sec, le temps passe du soleil à bruinasse en passant par la saucée, mais je m’en fou, je « bache » pas j’ai compris que de toute façon ça sert à rien , il ne fait pas froid donc je sèche entre deux douches et prend même des coups de soleil sur les tibias et cuisses (ben oui pas de crème solaire…) ! temps pourri on sait plus comment faire .
Direction St Meen .. a ben j’avais oublié quelques bosses et un vent ¾ face , les descentes à 15km me frustes grandement, et je perds donc beaucoup beaucoup de temps.. je craque physiquement, j ai terriblement mals aux jambes, je m’arrête me pommade avec des huiles essentiels en roller qui me soulage quelque peu, un doliprane 1000 et je repars comme je peux ….
La Trinité Porhoet, un coup de cul de Merde, en plus en travaux, pieds à terre pour monter la haut
Une galère quand t’as mal aux fessiers et qu il faut pousser un vc…. J suis rincé en haut et doit faire une pause pour récupérer un peu…
Puis c’est Médréac.. et ma JUJU est là, avec Laurence, son Amie, avec un drapeau breton !! que j ai aimé la voir là au bord de la route , venir m’encourager, me donner de l’eau bien fraiche et me délester de ma sacoche arrière, oui j’avoue, j’ai abandonné ma sacoche, j’étais au bout, je n’avais qu’une finalité, que cela s’arrête et s’arrête vite !!! je mets les éclairages sur le vélo et j attaque Becherel que je connais très très bien (j’habite pas très loin) j’y monte régulièrement
Ensuite direction Tinténiac. Dernier contrôle, je sais pas l’heure qu’il est véro prend mon ticket au distributeur, pour le contrôle et moi j’enfile juste un manche longue car je sais qu’il me reste 35 km …
Et hop la Cote de Hédée ! celle là aussi je la connais très bien, d’habitude je l’enquille sans problème mais là dur dur, … véro m’abandonne pour rejoindre l’arrivée et moi je file vers Rennes et passe à 5 km de chez moi… j’ai hésité à aller prendre une douche d’abord, mais bon, tant pis j’irai au bout en « puant » quelque peu…..
J’arrive persuadé d’être dans les délais et indique à Raymonde « j ai bien gérée » et là elle rigole Raymonde et m’indique que le délai était à 21 h ! éclats de rire, mais c’est sans regret j’ai tout donné pas grave lui dis je l’important était de voir si j’en étais capable en solo, alors j’ai rempli mon contrat.
1h45 de dépassement au vue des conditions météo , c’est plutôt raisonnable , d’autant qu’il y en a 5 qui sont dans la nature, lorsque moi j’arrive. Raymonde m’indique que mon brevet est validé,
C’est chouette ce geste, j’en demandais pas temps, je me suis couché avec deux barres d’aciers et un fessiers « bettonnés » normal j’habite à Betton
Pour finir… je suis rentrée avec un gros camion chez moi, les routes étaient méconnaissables et la rocade, ben je reconnaissais rien du tout, et j’avais quelqu’un a coté de moi par moment en visuel…
Autant dire que je crois avoir halluciné quelques peu, et le fait d’avoir roulé 48h en vc, m’a fait prendre ma tutture pour un Camion !!!
Pour la technique , mes questions dans les prochains jours…
Elles sont nombreuses…. Zapilon tu vas avoir du taf….
Fd
387 km – 18.3 moy déplacement 21H08 temps roulé- 3H50 d’arrêt total -15.5 moy globale
15H ST MEEN LE GRAND, nous sommes que 20 au départ de ce brevet, la météo non favorable et les brevets de 400 déjà réalisés dans l’ouest avant cette date n’a pas permis à St Meen de faire le plein, dommage car c’est vraiment un super accueil (Arche démontée qu’après l’arrivée du dernier comme à leurs habitudes et après seulement avoir pris le temps d’échanger avec nous sur le parcours, notre ressenti, les résultats des autres participants).
Oui comme tous les Ans ce club est vraiment à la Hauteur du Cyclotouriste, jamais ils ne s’impatientent ou démontent et range avant le dernier (je l’ai vécu sur d’autres brevets cette année et c’est vraiment très désagréable) . Je reste et resterai Fidèle aux organisations de ce club d’autant qu’ à l’arrivée il n’y a pas la KRo… habituelle eheh non on a eu une Leffe humm trop bon, mais revenons à ce périple…..
16H Départ groupé, et j’ai une la grande surprise de voir Pierre (club de Chantepie) notre Pierrot, se pointer au départ pour m’accompagner, ne voulant pas me laisser seule à affronter la nuit à venir … je suis super heureuse, mais quand même , il venait la veille d’arrivée d’un périple Rennes /Brest/Quimper/Caulnes. Avec sa ptite femme MArité (avec qui j’ai participé au PBP de 2011…
Bref départ est donné sous la pluie… certains partent léger très léger ?? moi j’ai 6 kg de bagage (blouson de nuit, veste chaude, gants longs de rechange, tour du cou et ravito pour le repas du soir, la nuit et grignottage du lendemain…
Nous nous retrouvons vite esseulés à l’arrière, je conviens avec Pierrot, que si mon rythme n’est pas le sien, il doit me laisser et finir, c’est suffisamment dur, pour ne pas en plus en rajouter par un rythme qui n’est pas le sien, mais Pierrot tient ferme « on passe la nuit ensemble » ! avec l’accord de Marité heheh
Direction nord de Bretagne et pointage à St Cast le Guildo, (60 km) bord de mer, j’adore ce coin, on ne perd tellement pas de temps, que le pain au raisin finira sous le blouson, et je l’avalerai sur la route en essayant de ne pas me vautrer (pas facile le ravito en vélocouché…) et Pierrot a décidé d’avancer !!! 21.5 de moyenne on est bien, on trouve notre rythme, on échange peu , Pierrot et moi sommes des taiseux , ce qui me convient bien.. pas bavarde sur un vélo.. mais je me lâche sur le CR !!!
Les kms s’égrainent et la nuit nous enveloppe dans une humidité très présente, un vent de travers ne facilite pas le travail mais on avance, dans un bled, une route est en travaux depuis un an… pas question de prendre la déviation, nous sommes trois concurrents à ce moment et c’est donc portage des vélos (du mien eux).. car ils sont galants ces ptits mecs ils sont venus chercher mon VC pour m’aider à passer !
Et on repart, chacun sa route, notre duo se reforme et la pluie s’invite à 23h, une pluie glaciale pendant une heure, le moral tombe dans les flaques d’eaux, on s’arrête deux ou trois fois pour ajuster nos couches de vêtements et on se dit « qu’est ce qu’on serait bien sous une couette bien au chaud) pfffffffff et nous voilà pouffant de rire sous cette pluie, rien rien n’arrêtera notre détermination….. allez au bout de cette nuit d’enfer, car oui qu’elle fut froide, trop froide cette nuit, j’ai vraiment eu le moral qui a vacillé, mais j’en ai rien dit, me suis accroché à mon Ptit Pierrot, et je crois bien que c’était réciproque, on a « nagé » à deux. Car à deux on est Plus Fort !!!
Et puis le ciel s’est dégagé et les étoiles sont apparues, alors je les ai regardé et regardé. Et j’ai pensé à tous ceux qui sont partis et dont l’étoile s’est allumée cette année ou l’année dernière (hein ma juju).. oui je m’y suis accroché fort, me disant la chance que j’avais. J’ai aussi beaucoup pensé à mes Amis de l’hospitalité, Marité, Romain, Thierry, Pascal Marie-Jeanne et tant d’autres qui sont vissés à leur fauteuil 24/24 365 jours par an, année par année. Alors oui dans cette nuit de galère galère, je me suis raccroché à tous ceux qui auraient voulu être à ma place….j’ai pensé à ma juju qui n’était pas là, avec moi, parce qu’elle a choisi un autre.chemin... temporairement ou non .. on verra, mais ma juju cette nuit là.. t’as bien fait de rester au chaud, l’elliptigo, aurait été un enfer !!!
La nuit est longue, plutôt dans la saison, du coup pffff c’est interminable… vers 5h du mat, c’est la douche « rinçage » sans eau chaude, elle est glaciale et se rajoute à ce vent froid venu de je ne sais où , rien ne nous est épargné, ce 400 va se mériter.
Je me l’avait mis en tête, préparer moralement et physiquement, alors j’ai roulé, roulé avec Pierrot on se voyait sur le plat, les cotes il partait devant, et les descentes je filais, c’était une super organisation et on a de ce fait pas perdu de temps à s’attendre mutuellement
Rohan 152 km, contrôle de nuit, on trouve facilement la poste, envoi de la carte de pointage et en repartant 1h du mat, on tombe sur un bar qui ferme. On s’arrête le jeune patron nous accueille les bras ouverts, il a vue les autres concurrents 3h avant.. ehehe, il ferme mais accepte avec entrain de nous servir un grand café, on échange sur notre « folie » et ils nous offrent en récompensent ce café !!
Le Cheval Blanc à Rohan, super sympa et un café plein de cachet, si vous y passer arrêter vous, vous serez pas déçu ! Merci merci pour ce café qui nous a réchauffé le Corp Et le Cœur. !
Damgan km 238, 6h40, zut rien d’ouvert, la boulangerie ouvre à 7h et le café aussi, on a trop souffert, on décide tous deux d’attendre sous un porche, (ben oui il pleut encore)
Ravitaillement fait, un ciel bleu et soleil fait son apparition, mais ponctué d’averses, sans fin, au final on repart…… sous la pluie !
Direction Rochefort en Terre 273ème km ragoût de bosses longues, vent de face et glacial, plus de pluie jusqu’à l’arrivée ! on reste aussi couvert que la nuit, malgré le soleil rien à faire on se réchauffe guère, on retrouver deux gars qui roulent solo (dommage pour eux) mais drôle chacun dormant sur un muret à 10 km d’écart à peine ! nous aucun coup de pompe, mais avant Rochefort en Terre, la cadence baisse pour moi, je m’accroche aux roues de Pierrot, et fini par lui dire qu’il faut que je mange ! 9h27 pause casse-croûte rapide, temps d’une photo, et on repart.. le rythme est bien repris ouf !
Direction la Gacilly, c’est au tour de Pierrot les jambes deviennent dur je le vois bien (tu m’étonnes après son périple de la semaine)… les 100 derniers kms vont être dur pour lui, quel mental ! c’est moi qui lui propose un ravito, à la Gacilly, Ca va mieux après !!
Guipry, dernier contrôle 322 km, Pierrot avale une salade et de délicieuses pâtisseries que l’on dégustera à pleine dents
Montfort sur Meu, il faut vraiment se battre contre les bosses et le vent, j’ai mal à la fesse droite, à hauteur du coccyx ? je sais pas pourquoi, mais pfff hyper douloureux, je me lève les fesses en appui sur les pédales pour soulager mais bof bof ..
A Maxent, on retrouve notre « mayennais » en perdition, il a mal à un genou et n’avance plus.. Pierrot coup de mou aussi, là faut prendre une décision… soit on se regarde tous les trois et on subit à trois les kilomètres restant et de ce fait , ca va pas en finir.. soit quelqu’un prend les choses en main et impose le rythme,…. Je suis favorisé avec mon VC fasse au vent.. j’ai encore des jambes malgré tout, et un mental décuplé quand il s’agit d’aider, alors je me suis mise à « la planche » obligeant par un rythme aussi régulier que possible, à ce que nous avançions au plus près du 19 20 km /h, les rétros sont bien utiles dans ces cas là pour temporiser en cas de besoin, les bosses ? j’ai du les passer en restant devant pour rien désorganiser,.. ce qui augmenté très sensiblement ma douleur aux fessiers, mais tant pis faut rentrer ca n’a que trop durer, le gars est vaillant (j’ai oublié son prénom) je dirais Pimpom puisqu’il est pompier prof, .. il aurait pu éteindre le feu aux fesses que j’avais.. mais je me suis abstenu de lui demander !
Montfort, il cri à l’hypo , arrêt et ravito pour tout le monde, il reste 25 km, Pierrot s’est refait la cerise, alors s’est lui qui « planche » à son tour !
On arrive à St Meen, mais on fait un détour pour montrer le superbe château d’eau à notre nouvel Ami, car passé par St Méen , Pays de Louison Bobet, sans voir le château d’eau, c’était juste pas possible !
On a pointé à 17h07 ! 4 abandons , mais Nous on a Vaincu !
L'AFV est fière d'avoir participé à l'organisation de ce Brevet...
Mais rendons à Nicolas le travail de Pimprenelle !
Le parcours qu'il a concocté à reçu l'approbation sans limite de tous les participants... qui ont aussi été enthousiasmés par l'accueil des bénévoles au départ comme à l'arrivée...
(la salade de pâtes va sans doute devenir une des références de ce brevet...)
BRM pas de classement...
Pour information:
33 participants - 1 féminine - 4 vélocouchés - 3 abandons - 30 participants arrivés dans les délais.
Retrouvez sur le forum vélorizontal les réactions de quelques participants.
(Si vous souhaitez nous faire parvenir un message utilisez Contact)
206 km 9h34 roulée – 21.5 de moy roulée – 50 mn d’arrêt 19.80 moy totale
Toute la semaine, je me suis interrogée sur ma forme et j’avais vraiment de gros doutes à réussir un beau 200…
7h30 me voilà sur le parking, je sors le vélo du coffre et…pfffff roue arrière bloquée ? je tente en vain de la remettre pendant ½ heure, quel « boulet » .. je demande de l’aide sur le parking qui grouillait de monde mais…… bizarrement un seul est venu et est reparti sans un mot au bout de 5 mn me laissant à ma misère. Va vraiment me falloir maîtriser cette bête !
Je m’énerve, je peste et finie par découvrir que c’est le garde-boue qui est de travers et empêche la roue de tourner, oui Boulet je Suis !!
Je prends le départ à 8h15 et tout le monde est déjà devant .. Tous devant et moi derrière.
Pas de panique, je prends mon rythme, il fait bon, pas de pluie mais quelques nappes de brouillard m’accompagnent sur les premiers kilomètres.
1er contrôle 60 km la Gacilly (Pays de Yves Rocher) et magnifique village d’artisans, photo, pointage je repars, les sensations sont super bonnes 23.4 de moyenne, je suis perplexe !
Je reprends ma route l’esprit s’évade.. Véro n’est plus là, elle a abandonné pour le moment tous projets de brevet, chacune sa route et je respecte son choix.
Et à y réfléchir voilà 19 ans… et oui l’année prochaine je fêterai mes 20 ans de mon premier PBP.. Qui l’aurait cru…
Bref je me rends compte qu’au final, c’est la première fois que je me gère, en solo, sur les brevets ! je les ai toujours fait au sein de mes clubs respectifs ou avec les copains, mais en vc, c’est plus possible de rouler avec les « maloculs. »
Et pas de VC dans mon secteur de brevets ! Donc la réussite ou la défaite ne tient qu’à moi !
Je me connais par cœur, je connais la rigueur qu’il faut avoir sur les brevets, garder le bon tempo, ne pas s’endormir sur un rythme, ne pas perdre de temps dans les contrôles, bref… interdit de conter Fleurette . !
Le 2em contrôle arrive et j’ai déjà doublé 4 cyclos, je n’en reviens pas, j’ai des jambes de Feux, la position est excellente, terminé le mal aux fessiers je bouge plus, j’ai les mains posées en haut des freins comme me l’a conseillé Philippe Descubes, c’est vrai très reposant les coudes sont bien collés au corps et les épaules relâchées, très confort !
Je pointe, un café, un remplissage de bidon et je repars…..sans le bidon laissé sur le comptoir, tant pis, pas de demi-tour, j’ai encore un grand bidon plein et un autre de « protéines liquides » ça le fera ou pas ……..
Les paysages défilent et je ne peux m’empêcher de prendre une photo devant ce beau château
Le parcours a été très bien choisi, de belles routes, de beaux villages, la musique dans les oreilles me donnent le rythme à suivre, je suis vraiment trop bien, personne ne revient sur moi, vers le 110 km, je me prends une averse de grêle qui me trempe comme une soupe, le temps d’enfiler le kway , mon siège est devenu « piscine » ! pas le choix suis dans la plaine donc rien pour m’abriter, je roule je roule essayant d’échapper à ce nuage noir au-dessus de ma tête mais au bout de 3/4 km, je trouve une p’tite forêt et m’y refugie car la c’est le déluge !! Je patiente je me ravitaille et fini par repartir, je n’ai pas froid, j’ai toujours autant de pêche,
Et là je découvre enfin l’ivresse du vélocouché, je joue avec les bosses et les descentes, les braquets s’enchaînent sans à coup, le petit plateau ne servira pas, j’ai trouvé ma position et je suis même obligée de me dire « quoi déjà l’arrivée ? ! Ben zut, j’étais bien ……..
Au final un super 200 un vélocouché bien réglé, j’ai pas fini dernière, une journée de bonheur absolu et qui me fait encore plus rêver au PBP… Je sais la route est encore longue, mais que ça fait du bien surtout quand ton chrono n’est dû qu’à Toi ! Comme tous les PBP que j’ai fait en solo… oui c’est une bonne formule pour moi, mon caractère de « conquérante » ressurgie, et je sais que ce n’est que dans ces moments là que j’arrive à me transcender….
Samedi prochain le 300 des cheminots
Le brevet de Patrick (pat16)
Mon premier BRM en VM, et mon second de toute ma vie de cycliste (j'avais déjà fait un 200 en Catrike700 près de chez moi et j'étais revenu bien cramé).
Cette fois j'avais décidé de tenter un 200 en Milan SL, à Ménigoute (79) tous les brevets existent, le 200 était le jour de la St-Patrick, j'étais donc ""pré-inscrit"" mais quand j'ai vu le dénivelé et au dernier moment la météo pourrie annoncée je me suis dégonflé, je n'ai pas regretté ils ont eu beaucoup de crevaisons (une crevaison à l'av sur un Milan ça passe, mais à l'arrière c'est la dépanneuse, enfin pour moi), donc aucun regret pour le 200.
J'en parle à mon copain Vendéen JP85, il est chaud pour faire le 300 en DF, on se motive mutuellement et rdv est pris pour le samedi 7 Avril à Ménigoute.
Cette fois ""relancé"" par mon copain JP, je n'ai pas osé me défiler une nouvelle fois, sachant que l'organisateur m'avait précisé qu'il aurait aimé accueillir des vélos "hors du commun" (pas des
vélos banals comme cela a déjà été dit)
Nous nous sommes donc retrouvés pour passer la nuit ensemble sur place (enfin, chacun dans son véhicule malgré tout je suis arrivé vers 22H, JP m'avait gardé une place sur le parking à côté de
lui, quelle bonne nuit (pluie et grand vent = nuit blanche pour moi et quasiment pareil pour JP) et finalement quand le réveil a sonné à 4H je roupillais bien et au réveil nous avons dit la même
chose "si la météo ne s'était pas améliorée, nous n'aurions pas pris le départ", enfin il faisait meilleur temps, doux plus de pluie et plus de vent, donc en route.
Départ précis à 5H ou 5H02.
Ensuite le Brevet s'est déroulé comme décrit par JP. Notre stratégie était de rouler derrière le peloton pour y voir clair tant qu'il ne ferait pas jour, mais dès que la route a commencé à
devenir roulante nous avons lâché les chevaux et du coup rejoint les 4 fuyards au premier contrôle (km65) Bonneuil Matours (là j'ai découvert la procédure, arrêt dans une boulangerie, tampon sur
ma carte, ce sera d'ailleurs mon seul vrai arrêt) ensuite nous sommes repartis tous les 6, et cette fois nous étions bien décidés à ne pas les laisser repartir (des gars qui roulaient
vraiment bien dont l'organisateur), puis malheureusement une très grande bosse nous a un peu malmenés, JP m'a supplié non pas tout à fait, mais demandé de les coller et de ne pas les
laisser partir, ayant un peu soif d'en découdre j'ai écouté l'ancien et je me suis mis dans le rouge pour les talonner, en haut de la bosse ils ont basculé une 30aine de mètres devant moi, mais
je ne voyais plus JP dans mes rétros (sans doute avait il éteint ses phares pour atténuer mes remords j'ai donc décidé de sauver l'honneur des VM dès que j'ai eu repris mon souffle et le
profil de la route aidant, j'ai remis la grande plaque et je suis parti, c'était assez vallonné (on roulait encore avec les loupiotes) et par moments je les voyais se rapprocher puis plus du tout
pour finalement ne plus revoir personne de la journée.
La flotte s'est invitée une petite heure environ, pas très forte, et comme j'avais fait le choix de rouler en mode ""tout fermé"" j'étais finalement assez bien (j'avais même pensé à prendre la chiffonnette pour les lunettes), seule petite crainte ""la crevaison"" le risque augmentant quand il flotte, mais c'était sur une portion de belle route donc un peu moins de risques.
Au second contrôle, au moment de prendre ma photo en descendant je sens des débuts de crampes aux deux cuisses, j'ai du trop forcer, je décide donc de me faire une petite séance d'étirements et de boire encore plus, et je repars ""ventre à terre"".
J'avais donc décidé de finir vite, pour les contrôles, juste un arrêt devant le panneau du patelin une
photo vite fait et hop, et un seul arrêt dans un restau que je connais bien (à 10kms de la maison) pour faire le plein de flotte +2L (en tout j'ai consommé 5L de boisson). Moi aussi je me suis
gouré 2 ou 3 fois mon gps de Tel avait parfois des soucis de carte (à mon avis le carbone de la coque doit gêner un peu la réception), mais sans faire de chemin supplémentaire puisque la carto
revient vite (sauf qu'en Milan, pas cool pour faire demi-tour). Puis le reste du brevet de la course s'est super bien déroulé. (pas d'accident, pas de crevaison) enfin à part moi qui étais
quand même bien entamé
Bilan: une bonne expérience même si je n'envisage pas plus long . Alors je sais que je les vrais randonneurs vont sûrement me dire qu'un Brevet ne se pratique pas de cette façon, j'ai
voulu le faire à ""ma façon"" en mode "course", je l'ai fait en 10H47, pour un temps roulé de 10H12 (je ne pensais pas m'être arrêté aussi longtemps !!!!!). Finalement je suis arrivé à 15H49, je
m'étais fixé pour objectif d'arriver pour 17H, c'est ce qu'ont fait les autres en arrivant vers 17H10 ou 17H15. Pour une moyenne de 29,9 j'avais tenu le 31 jusqu'à 7 ou 8kms de l'arrivée, mais le
final assez pentu m'a fait retomber à 29,9.
Quand même en VM on apprécie de pouvoir loger tout son barda facilement, juste éviter de laisser tomber le
"brevet" dans le fond du VM, c'est ce que j'ai fait, il s'est donc transformé ""genre mouchoir bien imbibé"", pas grave puisque de toute façon, ce sera le seul puisque je n'envisage pas plus long
et encore moins le PBP, c’était juste pour la petite expérience. Le dimanche quelques courbatures cou, épaules et poignets (mais il faut avouer qu'en Milan SL sur les petites routes pourries ça
tabassait grave).
Edit: quoique !!!! le 400 d'Angers doit être sympa, et puis non c'est la date du Kidam
Mon premier brevet en VC 150km de Montfort sur Meu.
Au final 162 kms 19.6 moyenne roulée
1427 de dénivelé 2h20 d’arrêts
Départ 8h, Véro en elliptigo , moi en vélocouché metabike, on décide de rouler chacune à sa mesure, ..rdv à l’arrivée….sauf que ….
Dès le départ une longue côte me met en jambe, nous sommes très peu au départ, les conditions météo pluie et vent en ont découragés beaucoup.
Les jambes sont là, je prends mon rythme tranquille histoire de chauffer correctement le corps et le cardio ! les kms s’enchaînent mais je galère à passer mes braquets je dois pousser fort sur la manette du dérailleur arrière, comprend pas trop sur le moment, la seule réflexion que je me fait, c’est que le pouce va pas tenir la distance…. Mais quand même dur dur les cotes… j’ai un doute, je m’arrête et vérifie. Pffffffff le câble arrière est hyper tendu, je « joue » de la mollette pour tenter d’y remédier, je repars mais non, les cotes sont rudes à passer, n’aurais je au final pas les jambes ??, peu avant le premier contrôle à Pipriac, 44 km, nouvel arrêt et là je m’aperçois en fait, que la chaîne ne monte pas du tout sur les grandes couronnes.. tu m’étonnes que c’était dur, la chaîne est bloquée à moitié de mes pignons… et là nouvelle découverte, comment régler le dérailleur avec un vc sans béquille, ben c’est pas possible !! peux pas seule lever ma roue arrière, « jouer de la mollette » passer les vitesses et pédaler , j’en rigole toute seule … un groupe de 3 cyclos que je connais très très bien arrive, ils me demandent si ça va, je réponds, « non mon dérailleur arrière est coincé » et bien vous savez ce qu’ils ont fait… ben rien ils ont continués leur route, sans se préoccuper de ma galère. J’en reste sur le « cul »… ok les matchos , vous avez tout compris à l’esprit rando, ce brevet n’avait aucun impact de délais, ok je fais un sport de « mecs » et je dois l’assumer, ok je l’assume , mais une chose, le jour où je vois un mec ou vous, arrêté pour un problème quelconque , vous savez ce que je ferai ? ben je m’arrêterai , parce que le cyclotourisme , c’est la passion le PARTAGE et l’ENTRAIDE, fin de mon « coup de gueule » …
Ma juju arrive ¼ d’heure après, elle s’arrête et nous tentons en vain de régler le problème, décision est prise nous allons à Pipriac, appelons l’organisation pour avoir le numéro d’un membre du club de Pipriac, il me communique les coordonnées du Président, mais pas de bol il n’est pas chez lui..
Véro prend les choses en main, le vc est sur son flanc, on demande une pince au bar où nous nous sommes arrêtés (il faut que j’en mette une dans ma sacoche) ni une ni deux, Véro défait tout, en fait c’est la gaine qui est coincée dans le cadre grrrrr, décision est prise on sort la gaine, on lubrifie le câble et on remonte en scotchant la gaine le long du cadre, puis réglage comme on peut du dérailleur et hop c’est repartie, chacune sa route …………
ET hop je regalère avec mon GPS, tours et détours, Véro ne cesse de me rattraper, on en rigole, on va même se retrouver face à face Véro dans une direction et moi dans l’autre, c’est dingue, j’suis encore dans le mauvais sens !!!!!!! elle me remet sur la bonne route et je repars devant….
Contrôle Guillers, à 40 km de l’arrivée….. et là je m’aperçois que j’ai perdu ma carte de contrôle
J’suis morte de rire, le VC demande une organisation que je n’avais pas mesurée … il me faut réfléchir comment mettre la feuille de route à porter de main, sans la perdre ou devoir m’arrêter pour la consulter… ? le GPS ne fait pas tout au final, surtout avec moi hehehe
Je dévalise la boulangerie et attends Véro, la voilà éclaté de rire de ma perte du document, d’où la photo ensemble « pour prouver mon passage » aux gentils organisateurs,
J’envoi un message à l’organisateur pour qu’il ne s’inquiète pas… 40 km, ça va le faire, la nuit commence à tomber, éclairages allumés je fonce, la route est plus plate un vrai bonheur, je peux même mettre la « plaque » génial !!
Les organisateurs viennent à notre rencontre inquiet ne pas nous voir arriver, mais nous sommes pas des « fusées » hehe, 40 kms en 2 heures, short, pour nous surtout pour Véro !!! bref arrivée à Montfort à 19h15 et Véro 20 mn plus tard
Les organisateurs sont une dizaine à nous avoir attendu un GRAND MERCI à vous !!!! Vraiment SUPER SYMPA, SOURIRE, boisson et sandwichs , vous avez pris le temps de l’accueil, jusqu'au bout !!!! MERCI MERCI , le parcours était très beau . Certains ont même testé l’elliptigo de Véro, ….
Le VC va passer par des mains expertes, pour réparation dérailleurs avant/arrière car le 24 mars c’est le 200 de Montauban qui m’attends et là j’espère bien le faire sans Galère…quoique ..
Cathtoudou
Dimanche 11 mars, c'est le jour du brevet de 200 à Bellerive sur Allier, j'arrive vers 6h50, le parking est bien plein, les cyclos aiment démarrer de bonne heure.
Je vais vite m'inscrire, pas de bousculade, je suis dans les derniers, le départ sera donné à 7h, pas avant, je retrouve des connaissances, ça papote...
Nous sommes une petite cinquantaine, la météo a du en faire renoncer pas mal pourtant ce sera soleil les ¾ de la journée.
7h, c'est parti, je suis le seul couché dommage, j'aime ce brevet sans grosses difficultés qui me convient parfaitement.
Je double, on me double, je fais de nombreux arrêts photos, le ciel ennuagé s'y prête bien,
40 km, on arrive au premier contrôle, Jaligny, pays de la dinde.
Quel confort mon Schlitter, plus de douleur, je commence à voir certains cyclos lever leur popotin, et oui ça commence à faire mal, pas moi...
J’atteins le second contrôle Franchesse km 121, arrêt dans le seul bar très fréquenté par des amateurs "de jaune", je retrouve 2 copains un coca vite fait et c'est reparti.
Je traverse Bourbon l'Archambault puis Souvigny, de gros nuages arrivent qui ne présagent rien de bon, en effet à 25 bornes de l'arrivée j'enfile le kway, une petite pluie qui ne me perturbe pas trop, 2 cyclos arrivent et me demandent s'ils peuvent prendre ma roue, je n'y vois pas d'inconvénient, ils ont l'air gêné de me dire qu'ils sont cuits (pas moi), j'accélère dans une légère bosse et je les vois plus..
A l'arrivée ils me disent, ça roule un couché !
J'ai bouclé ce brevet en 7h 28 de roulage, temps total 8h22, faire de la photo prend du temps,
J'ai déjà fait ce brevet plusieurs fois avec des copains, seul ce jour et en couché c'est mon meilleur temps pourtant je ne fais pas la course.
Vivement le 22 avril pour le 300...
Michel (Véloblan) Retrouvez son blog sur la page LIENS