Le Pitchoun 300 - le 29 avril 2023

60 participants pour ce 300 et ils sont tous présents au départ ! La météo qui ne s'annonçait pas très bonne les a épargnés (es) et même si quelques gouttes sont tombées çà et là les cyclistes ont pu rouler dans de très bonnes conditions.

Remerciements à Nathalie, Gisèle, Armand, Patrick, Gérald, Nicolas et Alain qui se sont levés de bonne heure pour l'accueil, les contrôles au départ et à l'arrivée.

Pour valider ce brevet, les participants devaient parcourir la distance en moins de 19h c'est ce qu'ils ont tous fait à l'exception de trois abandons (un peu de fatigue )

Participation de trois féminines, de Christian HAETTICH (athlète handisport) un vélomobile, trois vélocouchés

 

 

Bon pour une étape du Paris Brest Paris

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Homologation-BRM300Nyons-FR72-8031.pdf
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Le Pitchoun 200 - le 1er avril 2023

Encore un très beau BRM en Drôme provençale, du soleil, un peu de vent, quelques gouttes pour nourrir la terre et que les paysages soient encore plus beaux pour les jours à venir ! Des rencontres, de l'entraide, des sourires, des premières...

 

 "Le petit coup de gueule "

86 inscrits pour ce 200 km mais malheureusement une dizaine de non partants qui pour certains ont même oublié de prévenir les organisateurs c'est bien dommage eux (les organisateurs) qui avaient tout préparé pour les accueillir au mieux !

Mais passons sur ce désagrément vite oublié par l'enthousiasme et les nombreux remerciements des 74 partants qui après le briefing de Nicolas furent lancés sur le parcours par M Lantheaume (adjoint aux sports) 

 

 

 

  • Avec le drapeau : Monsieur Lantheaume adjoint aux sports de la ville de Nyons 
  • Monsieur Pierre Cassoret doyen du club cycliste Nyonsais.
  • Monsieur Nicolas Eibner.
  • Monsieur Hein Osenberg qui a assuré la traduction.

- Notons que de nombreux cyclites allemands ont participé à ce BRM, ils sont venus à bicyclette d'Allemagne (600 km) alors 200 de plus... 

- Un vélomobiliste suisse Martin qui est venu à Nyons pour participer au BRM et repartir en Suisse avec son vélomobile il devait être mardi au bureau.

Des premières sur ce BRM :

2 vélos couchés

1 trike (voir compte rendu d'Olivier)

2 vélomobiles

un tandem

 

Nous tenons à remercier Nathalie, Nicole, Hervé, isabelle et Armand, Isabelle, Christine, Gisèle, Nicolas, Olivier et Alain comme dans beaucoup d'organisations la présence de ces bénévoles est indispensable. Et merci à tous les participants vos remerciements, vos sourires à l'arrivée même avec quelques gouttes nous sont allés très sincèrement droit au cœur!

A très vite à Nyons pour le "Pitchoun 300"

 


Les homologations BRM "Le Pitchoun 200"


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1-Homologation pour PBP-BRM 200 Nyons-23
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Avant le départ

Le départ

Le ravitaillement surprise

Sur le parcours

Elles et ils arrivent !


Témoignage d'un novice en BRM : "Olivier le président de l'AFV"

Mon premier 200.

L’AFV organise depuis quelques années des BRM (Brevet des Randonneurs Mondiaux), tracés par notre ami Nicolas de Nyons.

L’an passé, j’ai participé à l’organisation d’un 400km, et j’ai été emballé par l’ambiance qui règne dans le groupe des participants : contrairement aux courses où les gens sont dans la performance contre l’autre, les BRM favorisent l’entraide dans la performance.

Il ne s’agit pas d’arriver en tête, mais de tout simplement d’arriver dans les délais. Des pelotons se forment pour lutter contre les vents contraires, les meilleurs encouragent les moins rapides ou les plus entamés, bref une très bonne ambiance.

Je m’étais promis de participer en tant que cycliste au prochain.

Un 200 me paraissait à la fois à ma portée et une bonne distance pour juger de l’intérêt qu’on peut porter à ce genre de performance. Impossible en effet, de savoir a priori si on va ressentir du plaisir ou si au contraire la fin du parcours ne va pas se transformer en une galère sans nom... J’ai débauché pour la circonstance mon vieux copain Paul le Matheysin, nous nous sommes inscrits et nous sommes quand même un peu entraînés.

Un tour de 80 km pour commencer, puis un autre de 115 km dans les bosses autour de Besançon avec mon Sokol m’ont permis de constater que tout allait à peu près bien...

Arrivé à Buis, j’ai invité Paul à reconnaître le parcours en début de semaine. On a fait grosso modo le circuit, mais depuis Buis seulement, en évitant le premier et le dernier col qui permettent de joindre Nyons.

Le lendemain, un petit tour depuis Buis pour reconnaître le dernier col de Peyruergues, qui conduit à Sainte Jalle, et le premier, le col d’Ey, qui permet de revenir à Buis. Vendredi, nous étions tous à Nyons pour préparer la salle et acheter les divers aliments et boissons pour le départ et l’arrivée des cyclistes. Le soir, on s’est retrouvés chez moi, avec Alain et Gisèle, Armand et Isabelle, Paul et moi pour une pasta-party raisonnablement arrosée.

Samedi matin, levé à l’aube, petit déjeuner et trajet en voiture jusqu’à Nyons. Retrouvaille avec les copains du vélo couché et les participant du 400 de l’an passé avec lesquels j’avais sympathisé, entre autres quelques allemands hôtes de Nicolas.

Alain avait bien organisé le pointage, fort de son expérience des dernières manifestations. Malgré la grosse affluence dans les dernières minutes, le départ a eu lieu à peu près à l’heure, avec juste dix petites minutes de retard, et en deux vagues pour éviter un énorme peloton sur la route.

La température était fraîche, j’ai mis deux couches, plus un K-Way.

Je suis parti dans la seconde vague, avec Paul, les deux vélomobiles, Fred sur son Méta et Bruno sur son Zockra. Mais lui, inutile de dire que j’ai dû le voir dans les cinquante premiers mètres... Avec Paul on a trouvé que ça roulait fort pour un 200... Jusqu’à Sainte Jalle, nous avons roulé groupé. Avec le trike, j’ai moyennement profité de l’aspiration .En bas du col d’Ey, je me suis déshabillé et n’ai gardé que le T-shirt. Beaucoup de vélos m’ont dépassé à cette occasion, dont Fred que je n’ai pas vu passer.

Jusqu’au ravitaillement contrôle surprise de Flassans, je croyais qu’il était derrière. Paul m’a quitté pour rouler à son rythme avec une charmante cycliste qui était venue au 400 de l’an passé. J’ai rattrapé Martin avec son Alpha7, et nous avons monté le col ensemble. Il était super content de pouvoir discuter pendant la montée, persuadé qu’avec son vélomobile il n’aurait pas l’occasion de le faire.

Descente sur Buis, remontée au col de Fontaube. Martin, que j’avais précédé dans la descente du col d’Ey, m’avait bien sûr doublé dans le plat descendant après le pied du col, mais nous avons fini ensemble en haut du col de Fontaube. Nous avons roulé ensemble jusqu’au bas de Brantes, et ensuite il a pris beaucoup d’avance. Le col de Saint léger, la très belle descente sur Veaux, puis le passage horrible, casse-patte entre Veaux et Malaucène : une succession de petites montées courtes et pentues, suivies de descentes en virages dans lesquelles il est impossible de prendre un rythme et dans lesquelles on doit être vigilant pour ne forcer à aucun moment, sous peine de le payer dans les derniers kilomètres du parcours. J’ai repassé Martin qui m’a de nouveau rejoint avant la descente sur Bedoin. Passé Malaucène, j’ai commencé à rouler un peu plus : col de la Madeleine, très sympa, dans les pins, puis faux plats entre Bedoin et Flassans. Au ravitaillement, je suis arrivé juste derrière Fred.

Je ne me suis pas attardé, car j’ai eu peur de me refroidir trop. Belle descente sur Ville-sur Ozon, dans laquelle je m’attendais à tout moment par me faire doubler par Martin, mais il a dû s’attarder plus que moi au ravito. Ce n’est que dans la très belle montée de la Nesque que j’ai aperçu la tache jaune de son Alpha7 un ou deux kilomètres derrière. Petit coup de cul à Sault, un cycliste s’arrête en urgence juste devant moi : crampes ! Aïe aïe aïe !Il reste encore deux cols, Aulan avec son petit coup de cul dans les gorges, et Peyruergues qui devient redoutable par vent de face, ce qui risque d’être le cas... Martin me rattrape dans le plat entre Sault et Aurel, la descente sur Montbrun est plus favorable au trike qu’au vélomobile, il me repasse en bas du col d’Aulan, mais j’arrive en haut avant lui. 30 kg de vélomobile dans les côtes, il faut les tirer !

Depuis Brantes, je roule aussi par intermittence avec deux allemands en vélos droits, qui me doublent dans toutes les côtes et que je repasse dans toutes les descentes. Ils passent le col d’Aulan avec 500 mètres d’avance sur moi. Je ne les rattraperai qu’en bas de Saint Auban, malgré une descente très rapide sur le revêtement tout neuf de la route après La Rochette du Buis. Plus qu’un col ! Je ressens la fatigue, mais je n’ai pas l’impression de me traîner comme quand on est cuit complètement. Les deux allemands m’accompagnent un peu dans la montée, vent de face comme prévu, et on se retrouve en haut du col, avec Martin qui m’a rattrapé. Martin me propose de rentrer avec moi. Dommage pour lui de se priver d’une bonne vingtaine de kilomètres de descente et de faux plat descendant : « kilomètres gratuits », comme il dit. Je lui dis que non, que pour moi ça ne changera pas grand-chose, mais que lui va se priver d’un bon moment de conduite. J’ai super mal sous les pieds, j’ai faim mais j’ai l’impression de ne rien pouvoir avaler. Je retire mes godasses, mange une crêpe qui traînait dans ma sacoche (pas une bonne idée, les crêpes, on a l’impression de manger de la farine).Je remets mes chaussures, Martin part et moi juste derrière. Le trike est plus performant dans les virages du haut, mais arrivé dans la première ligne droite, je me fais passer par un éclair jaune que bien sûr je ne reverrais plus. Mes deux allemands sont trop loin devant, et ils se relaient. Je rentre donc tout seul, relativement vite grâce à l’aptitude du VTX à ne pas être trop gêné par le vent de face. Je m’arrête cependant dans le bistrot de Sainte Jalle, car j’étais vraiment à sec et les derniers kilomètres sans eau me paraissaient inenvisageables.

J’arrive à 17 heures 30. J’ai mis 9 heures et demie, ce qui fait une moyenne de 21 km/h. Je suis assez satisfait, j’avais visé 10 heures, persuadé que j’étais optimiste dans mes prévisions. Paul est assis dehors, avec une bière. Il est arrivé une demi-heure avant, et a eu la chance de sauter dans la roue d’un tandem pour les dernier kilomètres vent de face.

Ça fait du bien de grignoter n’importe quoi dans n’importe quel ordre : chocolat, banane, chips, marbré, saucisson... L’estomac se remet en place, l’Apfelschorle puis a bière régénèrent, réhydratent comme il faut.

Le ciel est devenu bleu électrique, et bientôt l’orage gronde... Pluie, grêle, les pauvres retardataires arrivent trempés et frigorifiés. Une petite collation, des vêtements secs et une bière ou deux réparent les dégâts. Nous pointons les retardataires avec Alain. Plus que quinze, plus que cinq, plus que deux... Enfin arrivent les deux derniers et nous pouvons ranger la salle et rentrer qui à Lyon, qui à Buis...

Deux cents kilomètres donc. Je connaissais bien sûr toutes ces routes, certaines par cœur, mais je n’avais jamais envisagé de les enfiler les unes derrière les autres. Pas déçu, « déçu en bien », comme disent nos voisins helvètes..

En tout cas une très belle journée, dans des paysages magnifiques, avec, pour les 60 premiers, des conditions météorologiques idéales.

Dans un mois, le 300, peut-être...


Les témoignages des participants

Bonjour,
Petit mail juste pour vous remercier et vous féliciter pour l'organisation de ce BRM200.
Bonne ambiance, très jolis parcours et des belles rencontres.
bravo encore j'ai passé une très belle journée ...difficile mais belle
Abbes Kourim-Vinsobres.

 

Bonjour à tous, un petit mot pour remercier et féliciter l’organisation et les bénévoles.  Nous avons,

avec mon fils, passé une très belle journée, lui en vélo droit et moi en vélomobile Quest.

Parcours magnifique, paysages sublimes, belle ambiance, seuls les absents ont eu tort.

Même l’orage dans la descente du col de Peyruergues était beau avec ses éclairs, son tonnerre et sa grêle.

A bientôt pour le 300, si tout va bien.  Jean Baptiste et Sébastien Allemand

 

Merci beaucoup pour ce magnifique brevet, l'un des plus beaux qui soient. Le parcours et l'organisation étaient fantastiques  A bientôt Jörg

 

Un grand merci à vous et à tous les bénévoles d'avoir organisé cet évènement, et d'avoir prévu en prime le soleil (pour les plus chanceux qui, comme moi, ont pu se glisser dans la maison des sports juste avant la grêle) et un vent qui soufflait dans le bon sens quand on en avait besoin.

 

A bientôt Rodolphe

 

 

 

 

Bonjour

Merci aux organisateurs de ce BRM 200km. Les paysages étaient si variés et magnifique que je n’ai pas vus défiler les kilomètres. A l'arrivée j'étais encore frais comme un gardon. Spécial Merci aux bénévoles et quelle joie de revoir Armand et son épouse au contrôle (bravo à eux de s s'investir autant)  Juste un regret ne pas être dispo pour le 300. Bonne route à tous.

Bruno Cagnolati AFV vélo couché

 

 

 

 

 

Un tandem

Thomas était venu l'an dernier pour le 400 (malade au départ il avait quand même réussit ce brevet)

Cette année Murielle était avec lui sur leur beau tandem, brevet réussit pour ce sympathique couple qui envisage de venir passer sa retraite du côté de Nyons. Enfin dans quelques années.

 

 

 

Retrouver le 200 de Martin et son vélomobile sur son BLOG